7 idées fausses sur la méditation 

Ça fait maintenant 11 ans que j’ai commencé à m’intéresser à la méditation. Et avec les années de pratique, et le cheminement intérieur que ça implique – même si je peux pas dire que j’ai tout compris, loin de là – ça m’a quand même permis de gagner en clarté sur certaines choses.

Et je réalise que, même si la méditation est devenue populaire ces dernières années, en réalité, il y a peu de gens qui comprennent réellement ce que c’est.

Alors aujourd’hui, j’aimerais qu’on explore ensemble 7 fausses idées qu’on entend souvent sur la méditation. Et j’espère que ça pourra aider à poser un regard un peu plus juste sur ce qu’est vraiment la méditation.

1. Croire que la méditation, c’est de la relaxation

Vous savez, quand on passe trop de temps dans notre tête, on en vient à s’identifier complètement aux pensées.

Et c’est comme ça qu’on se met à croire tout ce qui nous traverse, même les pensées les plus sombres et négatives… Ce qui peut nourrir des peurs, des angoisses, et parfois un profond mal-être.

Mais si on apprend à mieux diriger notre attention, pour ne plus se laisser absorber par la moindre pensée qui nous traverse,
eh bien, elles auront beaucoup moins d’influence sur nous.

Donc méditer, c’est juste apprendre à passer un peu moins de temps dans les pensées. Et c’est bien plus que de la relaxation : c’est une voie de libération.

C’est se libérer de l’identification aux pensées, pour revenir à un espace de paix et de silence, qui n’est plus troublé par les pensées.

2. La méditation, c’est trop perché ou ésotérique

Le mental est un outil. Il nous permet d’apprendre du passé, d’imaginer l’avenir, de résoudre des problèmes, et de transformer nos idées en réalisations concrètes. Mais à la base, ça reste un outil. Il a un rôle pratico-pratique.

Et comme on l’a vu, la méditation, c’est juste sortir du monde imaginaire des pensées. Parce que le mental, même si c’est un outil pratique, ça reste un monde de projections imaginaires, qui n’a rien à voir avec la réalité de l’instant.

Donc méditer, c’est juste apprendre à passer un peu moins de temps dans les pensées, pour revenir à la réalité, à ce qui est là, autour de nous.

Et il n’y a rien de plus terre à terre que ça. Il n’y a rien de mystique là-dedans. Les pensées, c’est le monde de l’imaginaire. La méditation, c’est la réalité.

3. Faire de la méditation guidée du type visualisation

Vous savez, le genre de méditation guidée qui dit : « Vous êtes sur un nuage, vous sautez de nuage en nuage. Ressentez le nuage ».

Bon, ça, c’est pas de la méditation, c’est de la pensée guidée… On est encore dans notre tête.

Pour méditer, les paroles et la musique de fond sont inutiles. On n’est pas là pour se relaxer. On est là pour apprendre à mieux diriger notre attention. Et en l’occurrence, à l’orienter partout, sauf vers les pensées.

Et pour ça, y’a rien de mieux que le silence. Surtout quand on débute.
Car plus c’est silencieux, plus on perçoit le bruit de fond des pensées. Et on arrive à mieux discerner où on est. C’est vraiment subtil, surtout au début.

Quand on débute, on est incapable de prendre du recul face aux pensées. Tout est confondu. Mais avec la persévérance, on commence à prendre du recul. À mieux percevoir les pensées, d’un œil plus distant. Et plus on pratique, plus on prend du recul, et moins les pensées ont d’influence sur nous.

4. Il faut rester assis immobile en tailleur

Comme on l’a vu, la méditation, c’est un état d’être, pas une posture.
Ce qui compte, c’est de redevenir souverain de notre attention.

Donc, c’est un entraînement de l’attention. Et c’est avec cet entraînement qu’on devient capable de vivre pleinement,
sans être esclave du mental.

Et pour ça, on apprend à diriger notre attention vers la respiration, dans les sensations du corps, dans les bruits environnants,
ou à travers la vue.

L’idée, c’est de diffuser notre attention vers tout ce qui est réel, concret et présent. Et pour ça, il n’y a pas besoin de s’asseoir et de fermer les yeux. Ce n’est pas la posture qui compte, c’est la qualité de présence.

5. C’est une perte de temps, j’ai pas le temps de rien faire

J’aime bien la citation de Sadhguru : « La paix n’est pas une chose à atteindre à la fin de votre vie. Elle est la base de votre vie. Si vous considérez la paix comme un but ultime, vous ne ferez que reposer en paix. »

En gros, la paix n’est pas un luxe, ni un objectif à atteindre. C’est notre état naturel, notre espace d’origine. Et elle est déjà là, sous le bruit des pensées.

Donc, la méditation n’est pas une perte de temps. Justement, c’est probablement ce qu’on peut faire de plus précieux pour soi.

Comme on l’a vu, c’est une voie de libération. C’est se libérer de la pensée compulsive, pour revenir à notre espace intérieur de paix et de sérénité. Un espace qui n’est pas troublé par les pensées limitantes et l’auto-sabotage.

Après, je comprends que s’asseoir pour méditer 20 min à 1 h puisse en décourager certains. Mais comme on l’a vu, ce n’est pas une obligation.

Alors personnellement, j’essaie plutôt d’intégrer cette pratique tout au long de ma journée. Comme je l’ai partagé dans ma vidéo : la magie des pauses pour s’établir dans l’être.

6. Il faut méditer longtemps pour que ce soit efficace

Pour former une nouvelle habitude, la répétition est la clé.
C’est pour ça que je préfère faire de petites pauses pour me recentrer, plusieurs fois dans la journée.

Quelques instants de vraie présence, répétés souvent, sont plus efficaces qu’une longue méditation de temps en temps.
C’est la régularité qui compte, pas la durée.

7. Je peux pas méditer… Car je pense trop !

Et la vérité, c’est que la méditation, c’est très dur. Surtout au début. Ça demande de la persévérance. Mais se dire : « je pense trop donc je peux pas méditer », c’est une erreur. Justement, si vous pensez trop, c’est que vous en avez besoin.

En fait, notre forte identification aux pensées fait que le mental devient comme un aimant qui aspire notre attention.

On a beau diriger notre attention ailleurs, on se retrouve constamment absorbé par les pensées. C’est pour ça qu’il est dur de prendre du recul vis-à-vis des pensées

Mais même si c’est dur, ça en vaut la peine. Car dès que vous arrivez à sortir des pensées, c’est comme si vous plantiez une petite graine de présence. Et avec la pratique et la persévérance, ça devient de plus en plus facile.

Dans mon guide gratuit Le guide de la clarté, j’explique en détail comment se libérer de la pensée compulsive, afin de trouver plus de légèreté, et de pouvoir savourer les petits instants de la vie avec l’esprit plus clair et apaisé. Vous pouvez le télécharger juste en dessous.

Voilà, j’espère que cet article vous a plu, et que ça vous permet de poser un regard un peu plus juste sur ce qu’est vraiment la méditation.

– Nils Halbedel

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