Dans le livre Art & Fear, y’a une expérience assez intéressante. Dans un cours de céramique… ils ont divisé la classe en deux groupes. Un groupe qui serait noté sur la quantité : ils devaient produire le plus de pots possible. Et l’autre sur la qualité : produire un seul pot, mais… le plus parfait possible.
Donc, le cours s’est déroulé et… à la fin de la journée, figure-toi que… C’est le groupe noté sur la quantité, qui a finalement produit les pots les plus réussis.
Mais alors… comment c’est possible ? Pourquoi ce n’est pas le “groupe qualité” qui a fait les plus jolis pots ?
Eh bien… c’est simple. Le “groupe quantité”, à force de répéter, d’expérimenter et de corriger leurs erreurs… ils ont eu des dizaines d’opportunités en plus de progresser… et ça a tout changé.
Mais alors, on peut se demander…
Est-ce que le perfectionnisme sert vraiment à quelque chose ?
Tu sais… quand on se lance dans un projet, ou dans n’importe quoi. On a envie de réussir, on veut être doué, on veut faire de notre mieux. Mais souvent, quand on est perfectionniste, on peut avoir des attentes… un peu trop élevées. On croit qu’on doit être bon… tout de suite.
Du coup, on peut se retrouver à tellement se focaliser sur la qualité… qu’on finit par pinailler sur des petits détails. On perd du temps et… au bout du compte, on n’est pas très productif. Alors qu’on aurait pu faire 10 pots, on en a fait qu’un seul… et en plus… il n’est pas terrible.
Donc, on n’a pas les résultats auxquels on s’attendait. On a l’impression d’être nul, et on peut se remettre en question, etc. En fait, le perfectionnisme, c’est un cercle vicieux.
Ça n’a rien de bon. C’est comme rouler en voiture avec le frein à main enclenché… on avance, mais tout doucement, avec plus d’efforts que nécessaire, et surtout… on fatigue le moteur.
Mais la bonne nouvelle, c’est que… quand on comprend que le perfectionnisme nous freine au lieu de nous rendre meilleurs, eh bien… il est plus facile de s’en sortir. En tout cas, c’est la démarche que j’ai entreprise. J’ai décidé de suivre : la voie de l’anti-perfectionniste. Donc j’aimerais te partager les 3 règles que j’ai identifiées pour contrecarrer le perfectionnisme.
1. Se forcer à adopter un rythme plus rapide
“Impatience with actions, patience with results.”
Il y a cette citation de Naval Ravikant que j’aime beaucoup. Il dit : Sois impatient pour passer à l’action, mais… sois patient en ce qui concerne les résultats.
D’ailleurs je l’ai aussi entendu dire que, selon lui, les meilleurs entrepreneurs et créateurs ont tendance à privilégier l’action. Ils sont moins perfectionnistes.
Pourquoi ? Parce que la perfection vient avec la pratique et la répétition. On a besoin d’actions. Mais les résultats, eux, prennent du temps. Il faut se laisser le temps d’apprendre.
C’est aussi pour ça qu’Henri Cartier-Bresson – le photographe – a dit : “Tes 10 000 premières photos… ce sont les pires.”
En gros, c’est la quantité qui finit par produire la qualité. Car on a plus d’occasions de progresser, de tirer des leçons et de s’améliorer au fur et à mesure.
2. Rechercher la satisfaction, plutôt que la perfection
Comme disait Voltaire : La perfection est l’ennemie du bien.
Nous… on veut faire les choses bien. On veut être satisfait de ce qu’on fait. Mais on veut surtout agir, et ne pas être freiné par la recherche de perfection.
Car on a conscience que la perfection vient avec l’action, avec beaucoup d’actions. Donc ce qu’on veut, c’est du momentum. On veut toujours être en mouvement.
On avance. On fait des erreurs. On s’ajuste.
On répète et on progresse.
→ actions → erreurs → ajustement → progression
3. Suivre son intuition et se faire plaisir
Tu sais… un des gros soucis du perfectionnisme… C’est souvent le fait de pinailler sur des détails. Et parfois, sur des… tout petits détails.
Mais… j’ai remarqué que souvent, c’est parce qu’on se préoccupe trop de ce que les gens vont penser de notre travail.
Est-ce que ça va plaire ?
Est-ce que c’est assez bien ?
Pfff… ça ne fait pas assez professionnel.
Et on rumine, et on rumine… Et on pinaille. Mais tu vois… je pense que dans ces moments-là, il faut lâcher le mental. Essayer de revenir à l’intuition, au cœur… et se dire :
Qu’est-ce qui, moi, me fait plaisir ? Comment est-ce que, moi… tout de suite là, j’ai envie de faire les choses ?
Et juste ça… ça permet souvent de débloquer des situations. Mais surtout, ça permet de remettre de l’amour dans ce qu’on fait. Et éprouver du plaisir à faire ce qu’on fait, c’est essentiel.
Mots de fin
Donc voilà, c’étaient mes 3 petites règles pour contrecarrer le perfectionnisme :
- Se forcer à adopter un rythme plus rapide
- Rechercher la satisfaction, plutôt que la perfection
- Suivre son intuition et se faire plaisir
J’espère vraiment que ça t’a plu. Et que ça pourra t’aider à te libérer du perfectionnisme. Et si tu es nouveau sur Pensées Naturelles, je pense que tu aimeras mon guide de la clarté.
C’est un guide gratuit et… dedans, je partage des astuces pour avoir plus de clarté, mais aussi pour organiser tes journées de façon à mieux progresser vers tes objectifs. Le lien est juste en dessous.
– Nils Halbedel

Votre Guide Gratuit
L’importance de la clarté pour
vivre et accomplir en sérénité

Moins de pression
Plus de douceur et de progrès