J’ai l’impression que vivre dans notre tête est devenu la norme. En effet, on est nombreux à interpréter et sur-analyser chacune de nos expériences.
C’est comme si on abordait la vie uniquement à travers le prisme de nos pensées. En fait, sans le vouloir, on a fait du mental le centre de notre expérience.
Le souci, c’est qu’en vivant trop dans notre tête, on finit par développer des croyances limitantes, des peurs ou de l’auto-sabotage. Ce qui est source de stress, d’angoisses et, souvent, d’une perte de confiance en soi.
C’est pour ça que je parle beaucoup de la pleine conscience. Je crois qu’on devrait revenir à l’être. C’est-à-dire, apprendre à se recentrer dans le corps et dans nos ressentis.
Ce qui permet de prendre du recul par rapport au mental, et de sortir des schémas limitants de la pensée compulsive.
Ainsi, on peut retrouver petit à petit la confiance en soi et la sérénité, essentielles pour bien vivre et aborder nos journées en étant plus zen.
Une rééducation spirituelle
Toutefois, vivre dans le mental est devenu une habitude si profondément ancrée que s’en libérer est loin d’être simple.
C’est tout un travail de rééducation. J’aime bien utiliser le terme rééducation, car cela évoque un retour à un fonctionnement normal.
Et je suis convaincu que notre état par défaut, c’est d’être dans la pleine conscience. Il s’agit donc de réapprendre à s’établir dans l’être, et à utiliser le mental uniquement pour son côté pratique.
Bien sûr, ce travail de rééducation nécessite un engagement profond. Mais surtout, de la persévérance. Car même quand on arrive à se plonger dans le silence, il suffit parfois d’un rien pour se perdre à nouveau dans les pensées.
Surtout que, durant la journée, on sollicite beaucoup le mental, donc c’est parfois d’autant plus difficile de garder une certaine distance vis-à-vis de lui.
C’est pourquoi instaurer des routines de recentrage est essentiel. Et pour cela, faire des pauses régulières permet de soutenir ce travail de rééducation.
La magie des pauses
Beaucoup de recherches ont montré que la concentration du cerveau diminue après 20 à 30 minutes d’effort mental, même chez les individus entraînés.
Pourtant, beaucoup de gens pensent que faire des pauses fait perdre du temps et qu’ils sont plus productifs en travaillant sans aucune interruption.
Mais c’est tout le contraire. Après 20 à 30 minutes d’effort mental, nos performances cognitives diminuent, l’attention décroche et les risques d’erreurs ou de distractions augmentent.
Et plus la journée avance, plus on accumule de la fatigue mentale, ce qui affecte notre bien-être et réduit d’autant plus nos performances au travail.
C’est pour ça qu’il est recommandé de travailler par périodes de 25 minutes, suivies de pauses d’environ 5 minutes. Cela a plusieurs avantages :
Déjà, ça permet de relâcher le mental pour qu’il puisse récupérer. Et ça nous aide aussi à garder de la clarté et de l’énergie mentale tout au long de la journée.
Ainsi, au moment de l’effort, notre attention est plus aiguisée. C’est prouvé : les pauses régulières nous rendent plus efficaces.
Mais surtout, elles sont aussi une excellente opportunité pour se recentrer et revenir à l’être.
Une routine pour se recentrer
La journée, on se laisse souvent emporter par le flot de nos pensées, surtout au travail où le mental est constamment sollicité. C’est pourquoi il est essentiel de s’accorder des petites pauses pour lâcher les pensées.
Et puis, pour ancrer durablement une habitude, il faut une pratique assidue et répétée. Donc, plus on le fait à différents moments de la journée, plus on renforce cette habitude.
J’ai aussi remarqué qu’une fois que le mental est agité, il faut beaucoup de persévérance pour le ramener au silence. Mais ça vaut dans les deux sens : quand il est calme, il est aussi plus facile de le maintenir dans cet état.
Donc, s’accorder des petits moments de non-pensées permet d’entretenir plus facilement cet état de silence intérieur. Et comme l’a dit Thich Nhat Hanh : même une minute de silence conscient peut transformer une journée entière.
Après, si vous avez du mal à trouver le silence intérieur, pensez à voir ma vidéo sur la méditation (article en construction). Dans celle-ci, j’explique en détail comment y parvenir.
Parce qu’au début, prendre du recul vis-à-vis des pensées est vraiment difficile. Mais ça en vaut la peine.
Personnellement, je sais que les journées où je parviens à m’établir dans le silence sont toujours les meilleures. Ces jours-là, les blocages du mental semblent beaucoup plus lointains. Je les vois, mais ils ne m’affectent pas vraiment.
Je me sens donc beaucoup plus en paix, et je peux aborder ma journée avec plus de spontanéité.
Conclusion
Voilà, j’espère que cet article vous a plu et que vous voyez maintenant l’importance de prendre de petites pauses tout au long de la journée.
Cela permet de lâcher les pensées pour revenir à l’être. Mais surtout, d’ancrer durablement cette habitude.
Avec la pratique, vous aurez plus de facilité à maintenir de la distance vis-à-vis des schémas limitants de la pensée compulsive, ce qui permet de vivre avec beaucoup plus de légèreté et de douceur.
J’ai aussi publié une 2e partie dans laquelle je partage comment gagner du temps avec une routine 25/5. Cliquez ici pour la lire.
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