Il existe de nombreuses approches qui encouragent la pensée positive, ou l’idée d’élever sa vibration pour rayonner l’amour.
Et beaucoup de gens s’y tournent dans l’espoir de se libérer d’un mal-être ou de certaines peurs.
Mais pour moi, cette approche, c’est se faire violence. Si vous voulez vraiment vous rendre la vie difficile : forcez-vous à penser ou à vibrer positivement en permanence. Et votre mal-être va exploser.
Je le sais parce que je l’ai fait.
Mon expérience
Durant mon adolescence, je ne réalisais pas que notre relation aux pensées et aux émotions impactait notre état intérieur.
J’ai donc adopté de mauvaises habitudes et développé des angoisses et beaucoup de peurs. J’avais 18 ans et j’étais mal dans ma peau.
Puis, à 22 ans, j’ai découvert le pouvoir de la pensée créatrice et de l’intention. C’était une révélation pour moi. J’avais enfin une lueur d’espoir !
Je me suis donc engagé avec un dévouement absolu à vibrer l’amour et la joie. À chaque instant, j’orientais mes pensées vers le positif…
Puis à 27 ans, j’étais devenu misérable. En plus de la phobie sociale que j’avais depuis l’adolescence, j’étais en épuisement chronique, j’avais des maux de tête constants et des vertiges.
Cette démarche positive, qui était censée me libérer, n’avait fait qu’aggraver mon mal-être, en me plongeant dans une souffrance encore plus grande.
Le piège de la pensée positive
Peut-être que tu te reconnais dans cette histoire. Peut-être que toi aussi, tu as des blessures, des peurs ou de l’anxiété.
Et tu t’accroches à l’idée que si tu penses positivement, si tu changes ta vibration, tout ira mieux.
Peut-être que tu utilises des affirmations positives, des prières, ou même des techniques de visualisation.
Tu es convaincu que si tu fais ces choses, tu retrouveras la sérénité, la joie, et la confiance.
Tu y mets tout ton cœur, mais à chaque fois, tu finis par être déçu. Parce qu’au fond, ça ne marche pas comme tu l’espérais.
Pourquoi ça ne marche pas ?
Nos ancêtres vivaient dans un environnement imprévisible, où le danger était constant.
Et pour survivre, le cerveau a développé un système de vigilance capable de détecter les moindres signes de menace.
C’est pourquoi notre mental cherche constamment à nous préparer au pire : il anticipe ce qui pourrait mal tourner demain, et il ressasse ce qui s’est mal passé hier.
Et il fait ça dans l’idée de mieux nous préparer aux dangers.
Autrement dit, les pensées négatives sont naturelles. Elles sont là parce que notre cerveau est conçu pour survivre, pas pour être heureux.
Mais dans ce cas, si on a tous des pensées négatives… Pourquoi certains les vivent bien, tandis que d’autres en souffrent profondément ?
Pourquoi les pensées négatives nuisent à certains ?
Certaines personnes ont accumulé de nombreuses croyances limitantes et vécu des expériences douloureuses, qui influencent leur mental à produire beaucoup de peurs, de doutes et d’auto-sabotage.
Mais surtout, certaines personnes sont tellement identifiées à leurs pensées qu’elles croient tout ce qui leur traverse l’esprit.
Et plus elles y croient, plus ces pensées les envahissent, ce qui crée du stress et de la souffrance.
Et quand on est envahi par autant de négativité, il est naturel de se dire : « Ça doit venir de ma façon de penser… Je vais remplacer ça par de la positivité ! »
En effet, on a été programmés à penser de cette façon. Que ce soit à travers l’éducation, les livres ou la télévision…
On nous a appris à considérer nos pensées négatives comme une erreur à corriger à tout prix.
Mais en réalité, pour sortir de ce marasme, il ne suffit pas d’empiler du positif sur du négatif. Car faire cela, c’est comme tenter de résoudre le problème avec ce qui l’a causé.
La cause de cet excès de négativité
Le désir de vivre plus d’expériences positives est en soi la pire forme de négativité. Car en faisant cela, on rejette des parties de soi non désirées.
Une part de nous est comme elle est, et une autre veut la combattre. Cela crée un déchirement intérieur et c’est le meilleur moyen d’accentuer un mal-être.
Le vrai souci, ce n’est pas la pensée négative, mais la lutte intérieure.
Et puis, cette quête de positivité empêche l’expression des émotions.
Car, en se forçant à remplacer une émotion par une autre, comme transformer la tristesse en joie, on l’empêche complètement de circuler.
Et c’est la pire chose à faire, car elle finit par s’accumuler dans le corps, ce qui prolonge et amplifie son influence.
Puis, elle va toujours ressortir d’une manière ou d’une autre, souvent de façon plus intense.
Par exemple, cela peut se manifester par des symptômes, comme dans mon cas : maux de tête, vertiges et épuisement chronique.
Une autre façon de vivre
On comprend maintenant que la pensée positive peut rendre la vie vraiment difficile, et même aggraver un mal-être. Mais alors, existe-t-il une autre voie ?
Oui, il en existe une, où l’on n’a plus besoin de fuir nos émotions ni de se forcer à être positif. Une manière de vivre plus douce, où on peut avancer avec le cœur léger.
J’aimerais donc qu’on explore cette autre façon de vivre.
1. Cessez d’empiler
Comme on l’a vu plus tôt, trouver la paix intérieure ne consiste pas à empiler du positif sur un mental déjà bien encombré.
Ce dont on a besoin, c’est plutôt d’un allègement intérieur. Au lieu d’ajouter, on devrait retirer.
Car l’excès de négativité vient justement d’un mental saturé par un trop-plein d’idées reçues et de conditionnements limitants.
Il n’est donc plus question de faire du développement personnel, mais plutôt d’entrer dans un processus de « dépouillement personnel ».
Car sous cet encombrement mental, il existe un espace beaucoup plus paisible et limpide.
Un espace qui est déjà là. Il suffit simplement d’y revenir.
2. Trouvez votre espace intérieur
Regardez ce croquis :

L’être, c’est ce qu’on est. C’est la conscience. Le ciel derrière les nuages. Cette présence sereine qui est capable d’observer les nuages : pensées et émotions.
Le souci, c’est que quand on s’identifie trop aux pensées et aux émotions, on finit par s’y perdre complètement. Comme sur ce croquis :

L’être se confond complètement avec les pensées et les émotions… Et quand on est dans cette dynamique, on finit par prendre les pensées au sérieux, même les plus absurdes.
Puis, on finit par développer des peurs et de l’anxiété.
Donc l’idée, c’est de retrouver de la distance vis-à-vis du corps et du mental. Comme sur le 1er croquis. C’est ce qui permet de se détacher, petit à petit, des pensées négatives.
Et plus on se détache, moins elles nous affectent.
Dans mon guide gratuit : Le Guide de la Clarté, j’explore tout ça en détails. Je partage comment prendre du recul vis-à-vis du corps et du mental, afin de vivre avec plus de douceur et de légèreté. Vous pouvez le télécharger à la fin de cet article.
Et maintenant, j’aimerais qu’on aborde un point vraiment important.
3. L’amour n’est pas un combat
Vouloir créer des pensées positives, ou élever sa vibration pour rayonner l’amour, n’a en réalité rien à voir avec l’amour. C’est tout l’opposé.
C’est une forme de violence intérieure. Et paradoxalement, l’acceptation du négatif est en soi une expérience profondément positive.
Car l’amour véritable, c’est accepter toutes les facettes de nous-mêmes. C’est aussi accueillir tout ce qui nous traverse.
Même les émotions les plus douloureuses, où les parts de nous qu’on a longtemps rejetées.
Et ça, c’est la plus grande forme de guérison. Car lorsqu’on devient doux et bienveillant envers soi, il n’y a plus aucun déchirement intérieur.
Tout s’unit, et on se sent enfin en paix avec soi-même. Et on ne refoule plus nos émotions. Donc, elles peuvent circuler librement. Et ça, c’est libérateur.
4. Accueillir pour guérir
Plus tôt, je disais qu’il y a quelques années, j’étais très mal dans ma peau. En fait, depuis l’adolescence, j’avais toujours été dans un état de lutte intérieure.
Et j’en ai récolté les fruits : phobie sociale, épuisement chronique, maux de tête constants et vertiges.
Mais à 27 ans, lorsque j’ai pris conscience du vrai sens de l’amour – l’accueil – j’ai complètement changé ma façon d’être à l’intérieur.
Ça m’a permis de réaliser que pendant plus de 10 ans, j’avais réprimé tout ce que je portais. Et quand j’ai enfin regardé ce que j’avais en moi, j’ai pu y trouver beaucoup, mais alors beaucoup de tristesse.
Et je refusais de la voir, car je pensais que pour guérir, je devais générer de l’amour et de la positivité. Mais dorénavant, je ne voulais plus souffrir, j’ai alors décidé de ne plus lutter.
Je me suis donc abandonné entièrement à la tristesse qui m’habitait. Le premier jour, j’ai pleuré de toutes mes forces. Ça a dû durer 4 heures.
Puis le lendemain, j’ai encore pleuré. Puis le surlendemain. En fait, pendant une année entière, j’ai pleuré tous les jours, sans exception. En une année, j’ai dû pleurer 10 ans de répression.
Au début, c’étaient quelques heures par jour. Puis, quelques minutes. Et au bout d’un an, c’était juste de petites vagues de temps en temps.
Mais dès ce jour où j’ai décidé d’accueillir tout ce qui m’habitait, c’est comme si j’étais instantanément guéri. Au fil des semaines, la fatigue chronique et les vertiges ont disparu. J’ai retrouvé une bonne vitalité.
J’ai aussi repris le surf, que j’avais arrêté pendant 9 ans. Puis, j’ai repris tout doucement confiance en moi. Et tout ça grâce à un petit changement intérieur.
Je suis passé d’un état de lutte à un état d’accueil.
Au lieu de chercher à générer de la positivité, j’ai choisi d’accueillir toute la « négativité » que j’avais en moi. Parce qu’au fond, la violence détruit, l’acceptation guérit.
Conclusion
Voilà, j’espère que cet article vous aura ouvert les yeux sur le côté obscur de la pensée positive.
Car en réalité, le chemin vers la liberté intérieure et la guérison, c’est d’accueillir tout ce qui nous traverse. Tout simplement.
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