Comment développer votre force intérieure ?

Dans une vie, la douleur et les difficultés sont inévitables. 

Elles font partie intégrante du jeu de la vie et nous en avons tous fait l’expérience. 

Nous avons tous connus de petits (ou de gros) moments de dépression et de frustration. Nous avons tous été confrontés à une période difficile au moins une fois dans la vie. Et parfois, le poids de la douleur est si lourd qu’il nous met carrément à terre.

La douleur peut être physique, mais bien souvent la douleur la plus forte, celle qui nous déchire le plus, c’est la douleur émotionnelle. En effet, on est parfois persécuté par nos propres pensées et par nos propres émotions.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m’est déjà arrivé de prier OU DE CRIER : pourquoi la vie est-elle aussi dure ?! Pourquoi moi ? Pourquoi je ne peux pas juste vivre une vie tranquille ?! 

Il n’y a rien d’étonnant à cela.  Nous avons tous le même besoin d’harmonie, de bien-être et de tranquillité intérieure. Alors à force de vivre des expériences difficiles à répétition, on atteint parfois un seuil de douleur qui nous donne juste envie de péter les plombs… 

Mais alors, si la douleur et les difficultés sont inévitables, comment se fait-il qu’il y ait des personnes pour lesquelles tout semble se dérouler avec tellement de douceur. Vous savez, le genre de personnes qui sont toujours pleines d’énergie, de bonne humeur et d’enthousiasme. Chez elles, tout semble toujours aller à merveille.

Où est la différence ? Pourquoi la douleur et les difficultés ne semblent-elles pas les affecter ? 

En fait, la différence se situe dans la relation qu’elles entretiennent avec la douleur ou les difficultés. En effet, même si la douleur est inévitable, la souffrance, quant à elle, est toujours un choix.

Justement, dans la suite de l’article, je vais partager avec vous une citation de Bruce Lee qui m’a aidé à voir les choses différemment, à faire de nouveaux choix et, en particulier, à éliminer le choix de la souffrance (et vous montrer comment vous aussi, vous pouvez le faire).

C’est Bruce Lee qui m’a sauvé 

Pour moi, les années 2017 et 2018 ont sans doute été les deux années les plus dures de ma vie. Mais en plus d’avoir été une période éprouvante et douloureuse, c’était aussi une période riche en enseignements. 

Je n’ai jamais autant appris qu’en étant confronté à tant de difficultés. Pendant plus de deux ans, j’ai eu des maux de tête permanents, de l’épuisement et de la fatigue chronique. Bien sûr, toutes ces douleurs physiques ont fini par entraîner des douleurs émotionnelles : j’étais déprimé et envahi de petits démons. 

Pendant cette période, j’avais le sentiment que la vie me donnait de grands coups de bâton. Naturellement, j’étais souvent à terre et aussitôt que je me relevais, voilà que je prenais un nouveau coup de bâton. C’était un grand cercle vicieux. Quand on touche le fond, c’est comme être pris dans un sable mouvant. Il vous attrape, vous aspire et ne vous laisse pas partir. 

C’est peut-être aussi votre cas. Vous avez sans doute ce que c’est que d’être pris dans un sable mouvant (ou peut-être même que vous êtes en plein dedans). Mais dans tous les cas, ce n’est jamais irréversible. Il y a toujours un moyen de s’en sortir.

Pour ma part, je considère aujourd’hui cette période difficile comme le plus grand des cadeaux. La douleur est un maître et elle est là pour nous inciter à faire des ajustements dans notre façon de vivre et de diriger nos ressources intérieures. En d’autres mots, la douleur est là pour nous remettre dans le droit chemin lorsque nos actions ne sont pas en harmonie avec les lois du vivant.

En effet, il n’existe pas de lois surnaturelles pour nous absoudre de nos erreurs. Il n’y a pas d’effet sans cause. Mes soucis de santé étaient simplement la conséquence du stress, des peurs et de l’inquiétude que j’avais pour habitude de cultiver en moi. 

Mais j’ai pris conscience de cela et de beaucoup d’autres choses. 

Justement il y a une citation de Bruce Lee qui m’a énormément inspiré et encouragé. Voici ce qu’il disait :

Ne priez pas pour une vie facile, priez pour avoir la force d’endurer la difficulté.

En effet, après coup, j’ai fini par comprendre que la vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, mais plutôt d’apprendre à danser sous la pluie. J’ai compris que la douleur n’est pas un méchant, mais plutôt un maître qui nous met à nu et nous oblige à voir ce qu’on a dans le ventre. Juste là, à l’intérieur de nous ! 

A l’intérieur de nous se cache une force inestimable, souvent dormante mais toujours prête à se réveiller. Mais encore faut-il la trouver… Henry David Thoreau disait : Dirige ton regard vers l’intérieur et tu trouveras des milliers de régions encore inexplorées. Découvre-les et deviens expert en cosmographie personnelle. C’est ce travail intérieur que je me suis engagé à faire et j’aimerais que cet article puisse vous inspirer à le faire aussi !

En gros, il est inutile de prier pour la facilité ! Sur le long terme, on obtient le plus grand retour sur investissement en faisant l’effort de développer la faculté d’endurer les difficultés. C’est dans cette lutte face aux assauts du vent que nos racines, mises à l’épreuve, se fortifient.

Comment fortifier nos racines ?

Tout d’abord, nous devons prendre conscience de notre véritable nature. 

Qui suis-je ? Pour comprendre qui l’on est, il faut déjà comprendre ce que l’on n’est pas.

Suis-je mes pensées ? Tout comme un objet que l’on observe, nous avons la faculté d’observer objectivement nos pensées. Elles sont là, dans notre tête et elles défilent comme des nuages. Elles sont complétement impermanentes et n’ont aucune base fixe. Nous ne sommes pas les pensées, nous sommes l’observateur qui observe les pensées. 

Suis-je mon corps ? Tout comme un objet que l’on observe, nous avons aussi la faculté d’observer objectivement nos sensations corporelles. Elles sont là, elles viennent et elles partent. Elles sont complétement impermanentes et comme les pensées, elles n’ont aucune base fixe. Mais nous ne sommes pas les sensations, nous sommes l’observateur qui observe les sensations. 

Notre véritable nature c’est d’être cet observateur. On l’appelle la Conscience où l’Être. Contrairement aux pensées et aux sensations qui sont complétement instables et impermanentes, notre véritable nature, dans toute sa grandeur, ne bouge pas, elle est complétement stable et permanente. Parfaite !

Nous sommes des êtres spirituels et ici sur terre, nous faisons l’expérience de la vie humaine.

Mais alors, si le corps humain est un véhicule et que nous ne sommes pas les pensées, comment se fait-il qu’une pensée négative puisse autant nous faire souffrir ? Et si nous ne sommes pas les sensations, comment se fait-il que la douleur ou les émotions désagréables puissent autant nous faire souffrir ?

En fait, cela est dû à notre identification au corps et au mental. Nous avons développé tant d’attachement pour le corps et le mental que les deux sont maintenant confondus. Nous ne faisons plus la distinction entre l’être spirituel et le véhicule, entre le corps, l’Être et le mental. Tout est « collé ».

Comme on l’a vu, la douleur est inévitable. Les émotions et les sensations désagréables le sont aussi. Parfois les nuages sont gris et parfois, le ciel est dégagé. Mais ce qui est certain, c’est que la souffrance est toujours un choix ! Pensez-vous qu’il soit sage de pleurer lorsqu’il pleut dehors ?

En gros, notre niveau de souffrance dépend de notre degré d’attachement au corps et au mental. À partir du moment où l’on s’identifie à la douleur, on souffre.

« J’ai découvert que lorsque je croyais en mes pensées, je souffrais, mais que lorsque je ne les croyais pas, je ne souffrais pas et que cela valait pour tout être humain. La liberté est aussi simple que cela » ~ Byron Katie

Donc, pour se détacher du va-et-vient de la douleur ou de toute autre sensation désagréable, nous devons arrêter de croire aux « nuages ». Pour cela, le travail n’est pas tant de fortifier nos racines, mais plutôt de RETROUVER nos racines. En d’autres mots, nous devons retrouver notre centre.

Comment retrouver notre centre et ne plus s’identifier à la douleur ?

C’est tout un travail et cela nécessite de développer suffisamment de connaissance de soi et de maîtrise intérieure.

En gros, il faut savoir que le corps est un mécanisme complexe. C’est pourquoi, il est difficile de faire ce travail intérieur lorsqu’on est constamment envahi de pensées et d’émotions négatives. Il est encore plus difficile de le faire lorsqu’on est mené à la baguette par son mental.

La première étape sera donc de vous établir dans la présence afin de vous recentrer dans l’être et de vous défaire de la « masturbation cérébrale ». Il est impossible d’être en contact avec notre intérieur tant et aussi longtemps que l’on reste esclave de la pensée compulsive.

En plus, avec suffisamment de pratique et de constance pour vous établir dans la présence vous allez certainement commencer à développer votre équanimité. 

L’équanimité est la qualité de celui qui maintient un état d’esprit calme et équilibré quelles que soient les sensations ou les pensées qui traversent son corps et son esprit. Qu’elles soient agréables ou désagréables, positives ou négatives, il les observe mais ne se laisse pas déstabiliser par elles. Alors quand une douleur se présente, il peut faire le choix conscient de ne pas générer de négativité et de souffrance. 

En gros, la présence et l’équanimité vous aideront à trouver plus d’espace avec le corps et le mental. Les trois ne seront plus mélangés et il sera plus facile de faire la distinction entre ce qui est vous et ce qui ne l’est pas.

Ensuite, avec suffisamment de présence et d’équanimité, vous pouvez développer votre faculté de responsabilité. Je ne parle pas de la responsabilité telle qu’on l’entend d’habitude. En effet, la responsabilité, c’est avant tout notre capacité à pouvoir répondre consciemment à chaque situation (plutôt que de réagir compulsivement aux situations de la vie). 

À chaque instant, nos comportements, nos pensées et notre énergie diffusent une signature dans l’univers (et dans notre corps). Comme l’a dit Franck Lopvet :

« L’univers se contrefout de nos actions, tu vis simplement ce que tu envoies dans la matière. Nous sommes dans un monde vibratoire où tout est fait de fréquence et d’énergie. Chaque mot que l’on prononce est une énergie. Chaque pensée que l’on entretient est une prière. Chacune de nos vibrations et un ordre que l’on donne à l’univers. »

C’est pour cela qu’on ne devrait jamais prier pour une vie facile. Car si on prie pour une vie facile, c’est qu’au fond de nous, on pense que la vie est dure. Et en pensant que la vie est dure, nous envoyons clairement la vibration que nous n’avons pas la force de faire face aux événements de la vie.  

À l’inverse, j’aimerais vous inviter à développer plus d’intimité avec votre intérieur pour y découvrir la force qui s’y cache afin d’en prendre soin et de la faire grandir. Bien sûr, quand je parle de votre intérieur, je ne parle pas de l’intérieur de votre tête… 

« Si vous voulez de la grandeur, de l’amour, de la joie ou de la force, vous devez aller en vous-même pour les trouver. Ce qui veut dire, que vous devez être tranquille. Vous devez rechercher votre âme. Rechercher votre centre. Pour cela, vous devez fermer le bruit dans votre tête. C’est un travail intérieur. C’est une compétence non-cognitive. » ~ David Goggins

C’est là que se trouve la différence chez les gens que l’on catégorise de « surhumains ». Ces gens-là ont su entrer en contact avec quelque chose de plus grand et ont trouvé la force de faire face aux difficultés. Ils ont sur transformer la douleur en force. Si vous avez besoin d’inspiration, je vous invite à découvrir ces personnages : David Goggins, Wim Hof , Sean Stephensons, Lizzie Velasquez, Alice Herz Sommer, Martin Strel (pour n’en citer que quelques-uns). 

Maintenant, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer…

Vous n’êtes pas spécial 

En tout cas, pas au point d’être le seul à devoir souffrir. Vous êtes capable de trouver la force de surmonter les difficultés, d’être bien et d’être en bonne santé. Ces droits vous appartiennent aussi.

Je ne vous connais pas et je ne sais pas quelle est la profondeur du sable mouvant dans lequel vous êtes peut-être en train de vous faire aspirer. Mais quoi qu’il en soit, la douleur ne sera jamais aussi grande que la grandeur de ce qui se cache à l’intérieur de vous.

C’est possible de vous en sortir. Ça ne va peut-être pas se faire du jour au lendemain, mais c’est possible. C’est pourquoi je vous invite à faire ce travail intérieur. Apprenez à couper le bruit dans votre tête et connectez-vous à quelque chose de plus grand.

Et si vous souhaitez aller plus loin et découvrir comment couper le bruit dans votre tête, vous aimerez sans doute mon petit guide gratuit : Le guide de la Clarté. J’y partage des principes pour trouver la paix intérieure et avancer vers nos objectifs, tout en construisant la vie qui nous correspond. En résumé, comment vivre et accomplir en sérénité. Vous pouvez le télécharger juste en dessous.

– Nils Halbedel

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